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JANVIER-FÉVRIER 1898.

(jonction des pages à faire)

.ܘܒܪܟܡܪܝ ܥܠ ܩܘܒܩܢܐ : ܕܚܛܗ̈ܐ ܥܕܥܨܫܢܐ
.ܘܨܠܐ ܥܠܝ ܒܨ̈ܠܘܬܐ : ܕܐܝܡܡ̈ܐܘܠܝ̈ܠܘܬܐ
.ܘܟܠܢ ܢܣܩ ܬܫܒܘܚܬܐ : ܠܬܠܝܬܝܘܬܐ ܣܓܕܬܐ
.ܐܒܐ ܘܒܪܐ ܘܪܘܚ ܩܘܕܫܐ : ܚܕ ܟܝܢܐ ܣܓܕܐ ܡܩܕܫܐ

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RÉPONSE À LA LETTRE ENVOYÉE PAR MAR DENḤA[1], CATHOLICOS DES NESTORIENS, À MAR GRÉGOIRE, MAFRIAN DE L’ORIENT, QUI EST BAR HEBRÉUS.
(Sur le mètre de Mar Éphrem.)

Catholicos de l’Orient en qui brille[2] la sagesse, qui es un océan de sagesses et un trésor de connaissances ;

Salomon des temps nouveaux, image de l’ancien

  1. Mar Denḥa Ier occupa le siège patriarcal des Nestoriens de 1265 à 1281. On trouvera quelques détails sur ce patriarche dans les notes que nous ayons ajoutées à notre traduction de l’Homélie du moine Jean sur Mar Denḥa (Journ. as., janv.-févr., 1895 ; ixe sér. t. V, p. 1100 et suiv.) Cette homélie a été depuis lors publiée à nouveau et d’après une copie beaucoup meilleure que la nôtre, par P. Bedjan, dans le volume intitulé Hist. de Mar-Jabalaha, de trois autres patriarches, d’un prêtre et de deux laïques, nestoriens : Leipzig, 1895 (p. 337 et suiv.) La correction la plus importante à introduire dans le texte publié par nous est celle des vers 115-116, qu’il faut lire ainsi : ܡܕܒܪܢܘܬܗ ܕܡܪܢ ܝܫܘܥ ܨ܁ܪ ܒܗ ܟܠܗ : ܕܢܚܐܘܢ ܠܝ̈ܛܠܐ ܘܢܛܫܢܘܢ ܠܐܘܪܚܐ ܕܢܩܝܠ ܫܒܠܗ, c’est-à-dire : « Il y fit peindre toute la vie de Notre-Seigneur Jésus, afin que les ignorants (litt. : les sourds) la vissent et suivissent la route aplanie qu’il avait tracée ».
  2. Il y a ici un jeu de mots sur le nom de Denḥa « brillant ».