Le mémoire de M. Hermann Jacobi sur l’âge du Rig-Véda, dont M. A. Barth a donné le résumé dans le fascicule de janvier-février 1894 du Journal, comme les Recherches sur l’antiquité des Védas, dues à l’érudition de M. Bal Gangâdhar Tilak de Poona, ne présentent pas un vif intérêt seulement au point de vue de l’origine du plus vénérable monument de la littérature sanscrite ; ces travaux ont encore le mérite de mettre en lumière les notions astronomiques des Hindous à des époques reculées. La publication de ces ouvrages remarquables en fournissant l’occasion, nous signalerons, chez les Chaldéo-Assyriens, quelques points où leur sphère céleste paraît porter sur elle-même des dates accusant aussi de ce côté la haute antiquité des conceptions consignées dans ses signes ou figures.
C’est aux Chaldéo-Assyriens que les astronomes gréco-romains durent les premiers éléments de leur science. À ce premier peuple remonte en particulier