travail, l’auteur saute du folio 209 au folio 225 ; comme ce qui précède le folio 209 a trait au séjour du Buddha dans le ciel, on est en droit de supposer (si l’on s’appuie sur la donnée chronologique fournie par Bigandet) que notre épisode se trouve dans la partie négligée par Schiefner ; mais cette histoire ne méritait-elle pas son attention ? — J’ai fait quelques recherches dans le Kandjour ; elles n’ont pas eu de résultat ; mais je ne puis les donner comme définitives. Il me paraît impossible que cet épisode ne s’y trouve pas, et plutôt deux ou trois fois qu’une, et non toujours dans des termes identiques. Jusqu’à présent, je suis réduit à la version des Kalpa-dr.-av. analysée plus haut. Mais l’existence même de cette version en suppose d’autres, le Kalpa-dr.-av. étant, comme je l’ai rappelé, une compilation récente dont les éléments sont empruntés à des textes antérieurs. Peut-être en découvrira-t-on.
J’arrive maintenant aux textes pâlis. Il se peut que notre épisode se rencontre dans plusieurs portions du Tipitaka ; mais je m’en tiens au Jâtaka, qui nous occupera assez longuement, puisque notre héroïne y est mentionnée dans sept textes : 57, 120, 193, 208, 224, 472, 547, sur lesquels il en est deux qui ont une importance spéciale, parce que le récit du temps passé y est fait à l’occasion même de la calomnie de Ciñca-mânavikà (Ciñca-mânavikam ârab-