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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/8

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où je devais joindre la Diligence. Nous partons, il est une heure après midi, et nous faisons halte à Sécheron, pour attendre la voiture qui devait me transporter à Paris : à peine y avait-il un quart-d’heure que nous attendions dans cet endroit qu’elle arriva. « Il faut nous séparer, dis-je à mes amis, conservez moi votre attachement ; donnez-moi de vos nouvelles. Allez consoler ma C***, dites-lui que j’ai pensé à elle en vous quittant, et ne l’abandonnez pas dans sa douleur. »

Je crois devoir faire la description de la voiture dans laquelle je viens de monter, et des gens qu’elle contenait : quant aux usages suivis dans les Diligences, j’en parlerai toutes les fois que l’occasion s’en présentera.

Peignez-vous une grande berline des plus solides, à six places, doublée en cuir, exactement fermée,