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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/84

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temps en temps après nous, lui donnèrent ce qu’elle demanda ; mais le Dôlois et moi, nous ne voulûmes pas qu’elle en fût quitte à si bon marché ; nous lui remîmes avec notre argent le double de ce qu’on appelle des vérités, (ou des grossièretés) qu’elle reçut avec une tranquillité qui ne peut être que le fruit de l’habitude.

Je crois devoir conseiller aux personnes qui nous suivront, et qui, ainsi que nous, se nourriront à leurs frais, je leur conseille, dis-je, après être partis de Dijon le matin, de déjeûner à St. Seine à onze heures, de passer Chanceaux sans s’y arrêter, et d’aller goûter à 4 heures, à un village plus éloigné, qui porte, je crois, le nom de Flavigni.

La plupart des bois ont été taillés dans le moment de la révolution ; j’ai cependant remarqué que les baliveaux qu’on a laissés sont assez con-