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Page:Journal de physique théorique et appliquée, tome 4, 1905.djvu/22

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14 CHAPPUIS à 0º, déterminée par des jaugeages au mercure, fut trouvée égale à : - V₁ = 963,0128. - Détermination de la dilatation apparente du mercure dans le verre dur. Le réservoir de verre, rempli de mercure pur sous le vide de la pompe, a été placé horizontalement sur deux supports, au centre d'une auge de cuivre employée antérieurement à la comparaison du thermomètre à gaz avec les thermomètres à mercure et pouvant ser- vir comme étuve ou comme bain d'eau. Le tube capillaire se prolongeait horizontalement au dehors de l'auge. Son extrémité, recourbée vers le bas, plongeait dans un petit vase destiné à recueillir le mercure écoulé. La température du bain, qui pouvait être variée à volonté dans de larges limites, était rendue constante et uniforme par une agita- tion énergique du liquide. On la mesurait à l'aide de quatre thermo- métres-étalons disposés symétriquement dans l'auge intérieure autour du réservoir thermométrique. En conséquence de sa grande masse, le thermomètre à poids ainsi constitué présentait une grande inertie aux variations de la température. Comme celles-ci ne sauraient être évitées, il eût été difficile de connaître exactement la température moyenne du réser- voir au moment précis où le vase qui recueillait le mercure écoulé devait être enlevé. Pour remédier à cet inconvénient, j'élevais d'abord la température du bain de 1° environ au-dessus de celle choisie pour l'expérience, puis je l'abaissais peu à peu, après avoir enlevé le vase à mercure. Le mercure rentrait alors dans la partie divisée du tube capillaire, où l'on pouvait observer les fluc- tuations de son volume pendant un temps assez long pour faire dis- paraître les effets de l'inertie du thermomètre. On faisait ainsi à chaque température une dizaine d'observations alternatives de la position du ménisque de mercure dans le tube capillaire et de la température du bain, en ayant soin, entre chaque observation, de comprimer un instant l'air dans le tube capillaire, de manière à refouler le mercure de quelques divisions. Après la compression, le ménisque revenait lentement en gardant une cour- bure régulière. On évitait ainsi les effets des courbures variables des ménisques mercuriels. A la température de la glace fondante, les mesures pouvaient être simplifiées à cause de la fixité de la température. Les lectures étaient •