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indigènes, modifient leur matériel ou en créent un tout spécial au modèle désiré et ils enlèvent toutes les affaires.


Mercredi 23 mars.

Le bateau du Tonkin part demain matin, à cinq heures, je fais donc mes malles, vais retenir ma cabine à bord de la Manche, où j’irai coucher ce soir.

Je vais faire mes visites d’adieu chez toutes les personnes où j’ai été reçu et qui me semblent être de vieux amis déjà, et je me retrouve à dîner chez mes bons amis, Paul et Mad, qui ont invité quelques personnes pour fêter mon départ. M. A…, inspecteur des finances, notre ancien compagnon de route à bord de la Ville de La Ciotat ; M. B…, chef de bureau du gouvernement général ; M. M…, directeur général de la Banque de l’Indo-Chine, et Madame M…, qui ont été si charmants et aimables pour moi.

On parle de l’incendie immense qui a pris l’après-midi vers 3 heures, à Cholon, et dure encore. Quand le feu prend chez des Chinois, ils commencent tous par se sauver, et rien ne peut les ramener pour aider à l’éteindre. Ce sont les Européens et les Annamites (soldats, etc.), qui font le nécessaire. Paul y a mené sa pompe