meiller un peu. Je refais une tentative à la cabine, mais impossible d’y tenir, ce n’est guère qu’à 3 heures du matin qu’il y fait un peu moins chaud et que j’y puis rester.
6 heures, le bateau siffle ; on entend le dernier remue-ménage, les adieux ; nous commençons à remuer, nous sommes partis. Nous redescendons la rivière de Saïgon, car nous sommes à 150 kilomètres de la mer ; c’est aussi monotone qu’à la montée.
Nous arrivons au cap Saint-Jacques au moment du déjeuner. Je retrouve à bord M. B…, l’entrepreneur d’Hanoï, ainsi que le fils d’un grand négociant d’exportation, à qui je suis allé proposer mes produits et avec qui je dois entrer en relations d’affaires.
Le bateau n’est pas bien grand, mais il est assez confortable. La lecture, la conversation, la sieste et quelques parties de manille ou de jacquet, sont toutes les distractions.
La mer a remué un peu l’après-midi d’hier et a fait manquer moitié des