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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/109

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M. G…, qui va remplacer son frère à la rédaction du « Journal de l’Extrême-Orient », en tirera un article de journal à son arrivée à Hanoï. La nuit arrive, nous approchons d’Haïphong, où nous arrivons à huit heures.


Lundi 28 mars.

Nous descendons à terre. Six coolies, deux à deux, avec un bambou sur les épaules, portent mes malles à l’autre bateau. Moi, je suis en pousse-pousse. C’est à l’autre extrémité de la ville, il y a plus de deux kilomètres ; ça ne fait rien, les coolies, hommes et femmes trottinent avec mes bagages et arrivent peu après moi. Nous prenons nos billets et je fais monter mes bagages sur le Dragon. C’est un petit bateau à vapeur à deux étages. Au-dessous, l’étage réservé aux passagers chinois et annamites qui sont entassés pêle-mêle. On n’y pourrait jeter un sou par terre. Au-dessus, les premières et les deuxièmes ; il y a une dizaine de couchettes de premières, mais beaucoup de passagers couchent sur les banquettes du salon, comme il n’y a qu’une nuit à passer. Après avoir pris nos cabines, nous retournons à terre, au cercle où M. B… me présente.

Il y a là M. D…, président de la