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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/141

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billet et retiennent leur place. Aussi ne pensent-ils pas à faire rien de durable, c’est du provisoire.

Après avoir pris un bon verre de lait à la terrasse de la Bibliothèque (je dis bon lait, car il y a une laiterie ici et le lait y est délicieux pour celui qui, depuis un certain temps, n’en boit plus que du concentré), nous allons un moment à la salle de lecture lire quelques journaux et je rentre dîner.

Je trouve le brave capitaine du Hanoï, que j’ai invité et qui m’attend. Nous dînons aussi mal qu’on peut dîner ici ; il ne connaît pas ou peu l’anglais, aussi demande-t-il quelque chose du menu, et on lui apporte un plat auquel il ne s’attendait pas du tout.


Vendredi 15 août.

Je commence à refaire mes malles, que j’ai dû défaire tout à fait pour les mettre à l’air, l’intérieur commençant à moisir. Ensuite je vais à l’office de la Canadian Pacific Railway Co, qui a télégraphié hier à Yokohama pour savoir s’il restait des places sur les Empress qui vont à Vancouver. Il y en a encore 2 qu’on me fait choisir sur un plan de bateau. Je fais donc dresser mon billet pour Paris. Je conviens de tout : nourriture à bord du