d’impressions et la sincérité qui constituent, dans un pareil ouvrage, les qualités tout à fait essentielles. Ce n’est pas une œuvre littéraire que tu as entendu soumettre à la critique. Tu as voulu montrer que le « Tour du Monde » qui était encore considéré par la génération précédente comme une entreprise d’une hardiesse extraordinaire ne présente plus aujourd’hui aucune difficulté ; tu as vu et raconté que partout on trouvait le confortable et bien souvent plus qu’en France, car il s’en faut que nous ayons le monopole des bons hôtels et des moyens de transport faciles et à bon marché. C’est donc un service que tu as rendu en apportant ce témoignage, et tu as ainsi mérité, non seulement les félicitations, mais encore les remerciements de tous ceux qui s’intéressent réellement au développement de notre commerce extérieur.
Ce qu’il fallait démontrer.
Paris, 7 janvier 1900.