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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/192

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Et la vue de cet ensemble de temples aux formes bizarres, de ces lanternes de pierre ou de bronze en nombre incalculable, est d’un effet étrange et saisissant.

Mon guide me montre la pierre dite barométrique. C’est un gros bloc rond et creux, recouvert d’un toit et isolé du sol par un autre bloc, on n’y met pas d’eau dans cette pierre et il y en vient, les pèlerins et paysans y trempent leurs doigts est en emportent même un peu. Quand il est pour faire mauvais, le niveau de l’eau monte. Mystère… Le consul d’Angleterre en a offert, paraît-il, 10, 000 dollars. Arrivés à l’autre extrémité de ce vaste carré de temples, nous y retrouvons nos pousse-pousse qui refont une nouvelle course assez longue. Le soleil est excessivement chaud et je cuis dans mon jus, aussi je plains mes coursiers qui n’ont pas l’air de souffrir eux. Nous arrivons au parc de Wéno que nous parcourons. Là, se trouve encore un temple avec une grande allée de lanternes en pierre. Dans un coin du parc est une colossale statue en bronze de Bouddha. Dans le parc se trouve un restaurant japonais ou je déjeune. Après, je me promène un peu dans le jardin où j’admire des massifs d’azalées de toutes couleurs. Mon guide revient me chercher et nous partons à Asaksa. Il nous faut encore une bonne heure et demie de