tombe à torrents. Comme je suis un peu crotté, je me fais cirer par le bonhomme de l’hôtel et crois être très généreux en lui donnant une pièce de cinq sous, mais il me réclame cinq autres sous. C’est un peu cher dix sous pour cirer une paire de chaussures. C’est le tarif, et tout est un peu en proportion par ici.
À 9 heures du soir, je prends le train et fais faire mon lit presque de suite, après cependant celui de deux dames qui sont dans le compartiment ; je me couche et dors profondément jusqu’à 6 heures du matin où le porter me réveille. Je fais ma toilette au lavabo et à 7 heures nous arrivons à Toronto.
À l’hôtel Queen’s Hôtel, vers 8 heures, je déjeune et vais me promener par la ville. C’est l’heure où on se rend à son travail et, là aussi, on ne voit que des bicyclettes. Certainement tous ces employés des deux sexes ont leur bicyclette pour aller à leur travail. Je compte 8 ou 10 jeunes femmes à bicyclette presque à la file et seules.
Je fais aussi une promenade dans le tramway électrique. La ville est très étendue et très belle ; de superbes maga-