Page:Journal des économistes, 1846, T16.djvu/15

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Nous aurons passé en revue toutes les divisions de notre publication, si nous rappelons qu’un soin tout particulier est donné à notre Chronique par quelques-uns de nos collaborateurs, pleins de verve et de talent, qui veulent bien, chaque mois, se charger de recueillir tout ce qui peut intéresser la science, et caractériser en peu de mots les faits qui se déroulent avec le temps,

Après ce court aperçu, il nous est, ce nous semble, permis de dire, pour nous résumer, que le Journal des Économistes contient seul les annales complètes de la vaste science qui occupe une place si importante dans le mouvement intellectuel de notre temps.


L’année qui s’accomplit a vu se produire un fait immense qui doit puissamment agir sur la prospérité et la paix de toutes les nations : le triomphe de la Ligue anglaise contre les lois céréales et le système vicieux de la Protection. Une lutte mémorable a commence en France. Le Journal et la Société des Économistes ont fourni à cette agitation des écrivains et des orateurs qui ne rendront pas les services les moins signalés.

Jusqu’à ce jour le Journal des Économistes a cru devoir rendre service à la grande cause de la liberté du travail, en enregistrant fidèlement les premières manifestations pour et contre l’émancipation du Commerce. Il continuera à recueillir tous les arguments scientifiques qu’il verra se produire dans la guerre. Il prendra toujours une part vive à l’action, au nom de la science à laquelle il est consacré. Mais comme il s’est proposé de travailler, à l’étude de toutes les branches de la vaste science économique, il ne fera pas des progrès de la liberté commerciale son unique préoccupation, et il continuera à suivre et à provoquer le mouvement des esprits dans toutes les questions qui se rattachent à l’économie sociale.