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Page:Journal oeconomique - janvier 1751.djvu/22

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peuvent être que fort utiles à la Nation en général & en particulier. Plus on verra que nous consommons de marchandises étrangéres, plus on sentira l’intérêt que nous avons à y substituer celles que nous pourrions tirer de notre propre crû ou de celui de nos Colonies ; nous évertuerons de même la Nation, par la note que nous donnerons des Vaisseaux qui arrivent dans nos Ports & qui en partent, à faire elle-même le cabotage, c’est-à-dire, le transport de marchandise de nos Ports dans d’autres du Royaume avec nos propres Vaisseaux ; service qu’on fait jusqu’ici les Navires étrangers, Hollandois sur-tout, & sur lequel la France perd chaque année environ cent pour cent de la valeur desdits Navires ; ce que l’on verra former un