Page:Journal oeconomique - janvier 1751.djvu/26

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d’un Bien par dégoût, souvent on en acquiert par convenance ; tel veut son Bien dans son Porte-feuille, tel autre le veut avoir au Soleil ; les uns ont des raisons pour changer leurs Biens de nature, les autres les veulent réunir les trouvant trop dispersés ; il en est même tous les jours qui commencent leur établissement ; enfin on fait des fonds pour des entreprises ou pour grossir un commerce, & dans la suite on retire ces même fonds pour les placer, dans le dessein de passer dans la tranquillité une vie aisée, dont le tumulte des affaires a empêché de goûter la douceur. Nous croyons donc ne pouvoir faire mieux que de terminer nos Mémoires par des Avis sur cette matiere, afin que ceux qui auront pris toutes les peines ausquelles l’Œconomie engage, en puissent