Page:Jouve - Bibliographie du patois lorrain, 1866.pdf/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 8 —

monuments du moyen âge, écrits en Langue Romane tant dans le Pays Messin que dans les Provinces voisines, par Dom Jean-François. Metz, J.-B. Collignon, 1773. In-8o de VII-207 pages, plus deux feuillets pour le privilége.

Ce vocabulaire était destiné à servir de suite à l’histoire de Metz des religieux bénédictins ; il est devenu assez rare.

6-1777. Dictionnaire roman, wallon, celtique et tudesque, pour servir à l’intelligence des anciennes Lois et Contrats, des Chartes, Rescrits, Titres, Actes, Diplômes et autres Monuments tant ecclésiastiques que civils et historiques, écrits en langue romane ou langue française ancienne, par un religieux bénédictin de la congrégation de Saint-Vannes. (Dom Jean-François.) À Bouillon, 1777. In-4o de XII-364 pages, plus deux feuillets pour la dédicace au duc de Bouillon.

Ce dictionnaire est la refonte du Vocabulaire austrasien ; mais on n’y a pas reproduit la liste des 420 maîtres-échevins de la ville de Metz (de 1170 à 1173). On trouve dans tous deux la conjugaison des verbes romains.

7-1776. Les Bégueulles, ou les précieuses ridicules subalternes, parodie par M. Ch. M***, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée, et mise en mauvais vers par l’auteur.

Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire.

À Berg-op-Zoom, chez plusieurs libraires associés, 1776. In-8o.

Proverbe destiné à ridiculiser les demoiselles Cadet, de Metz. La scène se passe chez le cordonnier L’Empeigne, dont la fille seule parle patois dans la pièce.