Page:Juigne - Dictionnaire historique (1627) - PA-ZUIN.djvu/329

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• 1~33 z0 chofes vn manteau où fon nom elloit broché en broderies d·or. Sts ouurages furent en telle eftime qu•its ne rrouuerent perfoane qui les fceuft dignement payer. Ses contemeorains & cmulateurs furent Androcyde, Timithe, Epompe, & Parrhafe par lequel ilfat formoncé en l’art de Peinture. • YoJ Parrhafe. On diél : qu’ayant peinél : vn garçon qui portoit des raifins,comme les oyfeaux les venaient becqueter, ils’en meift en colerc, fc plaignant de cc qu’ils n•auoient eu plufroft peur du garçon que d’auoir cfté attirez par la naïueté des raifins : Il peignit auffi vnc J-fdenc fur la veuë de cinq des plus belles 61les de la Grcce. Pli111 liH. 10. · ,http. ~sz 0 Z odiaquè cfl appcllé par lesAAronomes cc cercle de la fpherc dont l’affiette eft oblique en forme defcharpe. li cft couppé en deux parts cfgales par l’Equateur dont l’vnc moitié conrient Je,. fix lignes Septentrionaux vers le Pole Arél :ique, & l’autre moitié les lix autres Meridionaux vers le Pole Antarétique. L’on donne à ce cercle de la largeur de douze de. grez daut.it que les Planettcs qui font foubs luy leurs cours naturels & particuliers fe icttent à l’efcart par fois vers le Septentrion & parfois.vers le Midy d’cnuiron ces douze de~ez. L’on le nomme Zodiaque, c’dla dire, portevie ~ à caufc de la figure des animaux. qui reprefentcnt ces douze lignes, comme le Taureau, le Bclicr, le Lyon, le Scorpion,&c. zoile certain Sophifte de la ville d’Amphipolis du temps de Proleméc, cogncu pour cette feule im. pudence qu’il ofa reprendre Homcrc é :fpù il fut appdlé Homeromafli :r,c’efl :à dire, le fouër "d’Homcre. 11 dedia fcs zO 2.534 Liures à Ptolcméc efperâ’.t de luy qeelque grand falaire comme d’vne chofc qu·aucun n’auoit cn,orc attenté : mais il fut dcceu de fon efperancc, car cc Ro :, luy frift rcfponfc qu’il s·eftonnoir grandemrnt de cc que ccluy là dloit indigent & ncceffitcux, qui nearmoins eftoir plus docte qu’Homcrc ;le- · quel auoit aouuy depuis tant de milliers d’ans vn fi grand nombre d’hommes. L’on parle diucrfemét de fa morr : Aucuns tiennent que par le comman-’ 1cmcnt du Roy ,conuaincu ·de mcurtre, il fut eendu : n·aurres,quc retourné en fon pays, il fut prccipité dei cfcueils Scironicns en bas. Tant y a que ma.intcnant tous cnuieux qui pour auanccr leur gloire defchirenr celle d’aurruy par là medifancc font qualifiez de cc nom. 0Mitl, liH. 1 . d# rem,tk d.’AmoHr. Zopyre :illufirc fcigneur de Perfc, · fils de Mcgabyfes, r vn de ceux qui arrachcreat le Royaume des Perfes de la main & puilfancc des Mages. Iceluy voyant la ville de Babylone auoir cfté affie~ée en vain par Darius fon Maifüc-, l cfpacc de bien vingr mois,. & cilre du rout imprenable, fe mutila le ner,lcs oreilles~ & les le ures ; · ainli s’en alla vers. les Babyloniens, fc plaignant de la cruauté de Dariu1 par lequel il. auoic- cf.lé mis en tel eftar : Si bien q ?e les afficgcz tenans cela pour vray, ioyeux d’autre-part d’auoir rencontré vn tel allié, luy proRofcrent la conduiéte- de leurs forces ; ce qu’ayant accepté & fe voyant le Maifire, rendit Ja ville à Darius, lequel depuis l’eut en tel cftime que fouucnrcsfois il difoit qu•il aimoit : mieux. vn Zopyrc que vingt Babyloniens. Herodote li11. J, f Vn autre de cc nonr,.ccrrain Phyfionome, lequel ayant dèuiné certaines cho(cs dcshonne !les de Socrates ,. lk qu’il l’eut.iugé enclin à la dcihCluchc & lafciacté, comme vn chacu11 fe mo-XXxxxxx. ij