Page:Juigne - Dictionnaire historique (1643) - A-HYR.djvu/27

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L’AVTHEVR

Jans aucun adùeu dé l’antiquité*Es explications ou anatomies,soitmo-

rales, naturelles"oupolitiques,queiefais dusens mystiquedes Tables,ïay fait eflettiondes plus naïues & literales, comme :

les plus, probablement

conuenables à l’intention des Autheurs anciens dicelles, les tirant le plus fouuent de l’étymologiede leurs, mots : Site, tranfblante quelquefois les conceptions d-autruy dans -mon

filage’,

& les confonds aux. miennes^en

tels sujets les .matières font communes, &* c’est quelquefois industrie de vachersa faiblesse fius de grands crédits. : le requiers feulement qu’on s’attende a lafaçon que ïy donne, ^ qu’on v.oyefìenct que Remprunte ïay fieu faire vn bon choix, fy rehausser, & ficourir proprement par ladiffiofition&lagì"ace,l’inuentiond’áutruy.

! 

M.ais en tout casdefats la defcripûondel’Histoire owde la Table tourte nue & informe,defboïïittée de tout enrichissement de paroles reuefluës de lafeulefìmplicité&^nàìueté,qui efi.l’habitde la.veritè : Auffimes raisons ny ont autre employ que d’exprimer nuëment. Inexpériencedu,paféy. f$ la diuerfìté des euene.menshumainsnofo reprefientans infinis exemples atomesfortes de formes. Si. terne fuis eftendu en quelques sujets pour

efire dignes a mongré d’eflre mieux cognm,ily en a mille que ie n’ay four-

ché que superficiellement,

me contentant, de ne donner qu’vne atteinte dans le plus vif d vnpropos,afinqu’il laitjajtplu’fiofi dthr de foy que fa~ t tietè. Es bonnes choses l’on peut quelquefois- trop uire,& manquons soutient pluflofi.deiugement que de fçauoir. Que fi ïay teu ce qui estant signalé deuoitefire flce.u-,

ou fi j’en ay mu quelque ..autre inutile qui deuoit .

’eflre obmis,ieífère me,rendre excusable tant acauf de la diuerfté des "féntimens des hommes (quiparois en ce que l’vn.apvrouue ordinairement

ce que l’autre rejette) que pour lafoiblesse naturelle des. plus curieux ft) habiles en

la.perqwfition des choies,non feulement.en ce. qui regarde les

.

euenemensparticuliers qui fontfouuentfort importans.gr exemplaires,, : mais auffi, en

la cognoifjance de l’Estât des plus grandes polices... Es Histoires, que i emprunte ie n’y ayrien méfie du mien,& les renuoye

fur la confcience.deceux de qui ie les prends. Quefiquelquvnles. trouue

èfiranges, ie le-prie de croire, qu’il eneflajfe^desemblables au monde,veu íemmd nombre e^U variété des accidsns humMns.Car comme il n’y a^