LAVTHEVU
tòneilierles temps,&fudr.e les difficulté^ inextricablesqui s’y trouuent, r
Cette grande diuerfité de chosesmeufltàeuala vérité conuier^’intituler ce Liuredes noms plusffiecieux de Sommaire,Recueil,Abrégé,ou Encyclopédie, qui a l’aduanture comprendroient plus honnorablement &auantageufementmon
dessein,
que celuy de Dittionaire quïrieíl pas flefiendu en
fasignification’,
ne contenant, a parler proprement, que la
nue
explication des mots & dictions
- Ad’ais damant -que font elles qui
sèment de directoire & de principal sujet a cét ouurage, & que le mot
qui les exprime naïuement en efi plus vulçairc & mieux entendusay (
préféré en.ee
faiál le commun vfagç à la vérité. Eriquelques lieux i’ay laïfié les mots Latins tous entiers fans les bígearer ny changer,pour leur donnervne cadence Prançoifi : Quandïvfagenous a permisfaire autrement, ie m’y fuis accommodé, où a
laduan-
.
ture ie puis auoir manqué a cause de la nouueauté des noms que nostre •langue n’aencom ajse^ fréquemment exprimé. Au rtfie iy couche .indifféremment toutes fortes de personnages de quelqueprofession ouconditionqu’ils ayentcflé,-quelles moeurs ou opinions .qrfils ayent eu,soit bonnes .oumauuaifes ; fi bien que comme ily a de grands-exemplesde bienfaire,ily en a de semblables de pécher :Aíats puisque ce qui s’y traitfey est couché a pièces décousues, chacun y peut -s choifir
ce qui rit a son affection
- $} comme il n’y a pas grande entreprise
s
de .s’y
.mettre, l’ronta.peut quitter,quand il plaijt fans dommage, riayans les matières de la fuitte ny dépendance les vnes.des.-autres. H faut metitre toutboisen oiuure,.&emprunterJ’vn.chacun filonfamarchandife : La prudence tourne les vices en tous fen.s,-& les regarde de tous cofie^, telle lesfait contre leur volonté exemptes & aides .a U vertu, comme ces
Amorrhéens captifs qui efioient assujettis à dresser & nettoyer le Tabernacle. jNoussommes quelquefois mkuxinfiruitsparles mauuais exemples que par les bons
- La contrariété de moeurs nous excite aubon choix
par le dédain des vùeufes,lasimilitudenous endort .^ Alanguifi a la pratique des bonnes. Les Sparta,ins fiaisoient enyurer les Elotes leurs ’
Cerfs, afin que
leurs enfans voyansleurscomportemenssales & honteux tussent en horreur lyurongtìerie* D’MUtres encores fi plaignent que