Page:Juigne - Dictionnaire historique (1643) - A-HYR.djvu/31

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LAVTHEVR AV LECTEVR.

fautesfont aflfe% sensibles, tant pour la defectuofìtéde la matière, que de la forme f^ dufile, le ne les ay toutesfois voulu ffiecifìer^nonpas ,

tant peut-eflrepour leur trop grand nombrecomme-pourceque ie riay peu les remarquer tout a la fois ; fi bien quaduenant quelles fussent obmifes par moy, fy reconnues par d’autres, elles noteroient mon iuçe^ •

mentde double défaut, & de les auoir. faites, ft) de ne les auoirpas ajjè^

tofl apperceuës. Ayant donc

vne. iufie ialoufie diefire préféré en cette remarque, & porter leffionge le premierfur tous les traits qui fie trouuerontdifformes en ce portratét. :C’efibien raison que puis qu’ilsfontplufleurs à me controoller,ïayepour le moins ce crédit de faire le mefme a plusieurs reprises. Que fii’obtiens cette faueur ,ïeffiere, aidant Dieus satisfaire en orespar vne ample reueuë au défautde mapremière negli* gencc* Et dauantage, pour furcroifi ey vfure de ma debte, remanier beaucoup,.de choses par trop nonchalamment efrites 3

fy y adjoufier

.

d’autres pièces mieux efloffiées & pliessigneufiment trauaillées. Ie présente donc

ce.

tableau,

comme

Polycletefaifoit les. sens, le pinceau encores en la main, f^ prefl à reformer tout ce que les plus dëlïeT iugemens ytrouueront à redire

Adais cependantiefupplierayle Lecteur de prendre

en bonne part, ce premier efjay, £sr reconnoifire que la perfection qui ne s’y trouue, l’efi en l’intention que l’Autheptr a de luy offrir chose qui luy soit vtile &" agréable.

IMCTIO-