Page:Juigne - Dictionnaire historique (1661) - 01.djvu/142

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^tz AN chorc de cet arbre» Pline liu. i^.chap. 44. Am-çrl-Kinn filsdeCrethée, homiimytnaon ^^ „,s.beihqueux , ôc excellent Médecin. Fut auflî pcrc de MeiampuSjdefqucls deux fait mention HomçTQenfonOdijfee^Dc luy vne partie de l’Elide a efté nommée Amythaoniennc. Efitenne, Ainyral f’v A mirai. AN hrçk nomd’vnefleuuedes Efpagnes, ^ quidiuifelaLudtanie, ou Eftremadura, de la contrée d’Andaloufie , ou Betiquc, où eftant veu naiftre & fe cacher fous terre en plufieurs lieux, il tombe enfin en la mer Oceane : L’on l’appelle vulgairement Gz/^f^/zi»/ !. Pline lift.^.chap.i. Anabaptiftes,«--^-j ; la fedbe fut en rigueur enuiron l’an de , falut 1527. Sleidan ItnreG, L’on rapporte diuerfement leur Autheur , à fçauoir, Baltazar Pacimontan Zuingic, Carlollade, Bcrnard Rotmand, Stolkius,Mais Thomas Montzer emporte la voix, car

  • "ce fut luy qui Tan 1525. aflemblaplus de

■ ’300000. R’ufteaux en Allemagne contre Us Princes, fejaâiant que le S. Efprit luy auoit reuelé qu’il deuoit auec le glaie d« Gedeon, inftitucr vn nouueau Royaume à lefus-Chrift. Ilfutcenean-’ inoins exécuté àmort) a^res fa troupe défaite. Sts fedaires font entachez de diu^^rfes herefies , mais fpecialcmcntde celles- cy ; Ils croycnt le Baptefme des petits enfansinutile,& pource les reba- , î)tifêt eftans venus en aage : Pratiquent la communauté des biens 5f des femmes, eftimatis que les Chreftiens ne doiucnt rien auoir de propre : Prefchent que la liberté Euangelique eft efteinte par les Princes & Magiftrats, & qu’il la faut r’auoir parles armes : Par ainfi foulent aux pieds toute fupeiiqrité. Tou-AN

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chant leurs autres erreurs, Voy Sleidan Il fi. 6. ^ Suri fi s en [on hifl. A naC P’^^*’"^^’^ Géant de la rnce des ^ enfans de Dieu, ou de Seth, duquel les Géants font nommez en l’Efcriture Anachim. Rabi S^ihmo [tir la, Genefeô’ Anacalypteries,Srdi^i"eç u4nacaljfptein,cc(i à dire reueler) donné à certaines Fcftes qui fe faifoient après les nopces, efquelles l’efpoufée fe monftroit pour eftre veu’ë d’vn chacun, & : auoient decouftume, Icmary, fes domeftiques &c amis, dcluy donner force prefens, qu’ils appelloient Anacaljftres pour le mefme fubjet, Lthanim. Cœi.lift» 2.chap’26. Anacharfîs,’ ;""’ ;? ?^,^^’"'^"’ îdoued vnelagelleexquife , qui donna lieu au Prouerbe, Anacharjis entre les Scythes y comme de chofe merueilleufc ; attendu que les Scythes eftoient fort charnels & groffiers. Le defirde fcience le fit venir en Grèce du temps des fept Sages. L’on lit de luy plufieurs notables Apophtegmes , & entr’autres , qu’il falloir contenir fa langue, fon ventre, & fes parties honreufes. Il accomparoit les Loix aux toilles d’araignée ; car comme celles- cy n’arreftoient que les petites beftes, & laifToient efchapperles grof- (es h Ainfi les Loix n’auoienc pouuoir que fur les foibles 6z petits , & ks frrands ôc riches s’en exemptoient facilement. Difoit qu’il n’y auoit meilleur moyen de fe rendre fobre, que par la veue d’vn yurongne. Alloit nuds pieds, dormoit fur la terre nué, viuoit tress ; aufteremcnt,& mefprifoit les rich. fiés. Ci car on liure cincfuiejme de fes TfifcuUnes Fline liurefeptienfe, chapitre^-/ le faiél inucnteurdcsfouffletsàfcu, & : des pots de terre que l’on fait au tour. Eftant de retour en fon pays, & y voulant introduire quelque couftumedcs Grecs, il fut tué par fon frère, Roy des Scy-