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la plus probable, affigncnt le temps de homme, pleins defapicncc & de con" leur création au fécond ioiUjlors que le noiflance, mais cntr’ci.x plus ou moins firmament futfixit, 5c font entendus par félon rinegaliic de leur ordie & dcleur les eaux. Genefe. nature.
Furent créez tous enrcmblement, & Et bien qu’ils aycntvne parfaiteconncmultiplicntpasjcommel’eftimcntles noiflance des cliofcs au genre vniuc-Cabaliftes. Iuftin Martyr r«7^2 î. /ipolo’ fcljils ne l’ont loutesfois de leurs indiuigie contre Is Chrejiiens, ^ Ladlance linre dus.
-.’ h’ap.^. Ne connoiiïent pareillement les cho-
La plufpart des Anciens, Philonluif Tes futures qui ont leur caufe du tout au liure de l’ouurage du monde, luftin libre , fi ce n’eft par conjedure , & cer-Martyr, Theodoret, Origene, Ladan- tainement par reuelation , ny auflî ce,SaindHilaire, S.Ambroife, S.B.ifile, les penfées &c volontcz de* hommes, S. Auguftin & S. Bernard, en quelques bien qu’efclofes 5c prefentcs, fi elles lieux ont attribué des corps aux Anges, ne font indiquées par quelque fJgnc toutesfois fi fubtils, qu’ils font inuifibles extérieur, parce que les Anges lois à nos yeux. L’opinion la plus fuiuie 5c qu’ils furent créez de Dieu, rcccurcnc rcceué des Théologiens, eft qu’ils font feulement les efpeces & fimilitudcs purement fpiritucls, & non compofez des chofes naturelles , ôc non pas de de matière ny de forme : mais quMs celles qui font outre 5c par dcflusTorprenncnt des corps meflangez des qua- dre de nature, comme font les avions trc Elemens, comme les noftres, ou for- libres.
mez ûmplement dequelqu’vndes Ele- Saindt Thomas , &C la plufpart des mens, comme de l’air efpaiily , félon Théologiens maintiennent, que les An-Saind Thomas, ou enfin paroiffentre- gesnN’fentpas dedifcours,qui ellquâd u^ftusde quelque corps qui nous fera- nous connoiflbns l’vn par Tautre, 5c ble vray. après 1 autre, comme quand nousin-
Leur nombre qui efl : temcrairement ferons fubordonnément les conclufions limité en diuerfjs fortes par quelques par les principes ; mais qu’ils connoifanciens 5c les Cabahftes luifs, eft très- lent les principes 5c conclufions enfemgrand ôc indefiny, non toutefois infiny, blement, 5c d’vn fimple regard : Lefcot puis que Dieu a fait toutes ckofcs en au coïxiiihQ,AHfeconddes6e)9t€»ces^di’ poids, nombre ôc mefure. // ;î^/^»7.f«f/ ?.i.foufienu depiufieurs. Quelques vns, 5c Ariftotcmefme, efti- tantanciens que modernes, refoult qu’il ment que chaque Ange fait font efpece, n’y a point de différence entre l’Ange 5c èc d’autres au contraire, que tous les l’homme, en ce qui concerne la façon Angesfont de mefme efpece : Mais il y d’entendre, finon de cequefAngecntn a d’autres qui mettent feulement cet- îcnd plus promptemcnt ôc fubtilemcn r. rediftindion d’efpecc félon ladiuerfité Quant au langage des A^nges, il fe des Ordres, comme eftans de diuerfe fait en deux manières, quelquefois en nature 5c office. ncftrc mode, aaec les inftruments de Les A nges , félon les Pcripateticicns ;.- voix des corps qu’ils prennent, comme & tous les Théologiens, ne prennent nous lifons les Anges auoir parlé auec pus leur fcience des chofes, mais les> Agar, Lotli, ÔC Abraham, en laCenefe connoilfent, horfmis Dieu, i>!i lesindi- C, 15 ?, ôc 21. D’autrefois ils parlent cnuidus, par t% efpeces infufes de Dieu, tr’eux à leur façon, ce qu : fe fait pac mefme en leur première création :Ainfi certaine adion de leur volonté p^usdonc U$ ont cftc faits comme le premier connue que leur penféc, par laqucUe
