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L’AVTHEVR


fans aucun aducu de l’ ^ntirjuité.Es explications ou dnatomleSyfoit morales ^naturelles ou politiques ^ que iefais dujens myflique des Fables, lay fait éleéiion des plus naines (S/ literales, comme les plus probable- mentconuenahles a l intention des Autheurs anciens iicelles, les tirant le plus fouuent de htym^logie de leurs mots : Si ie tranfplante quelque - fois les conceptions d’autruy dans monfolage, ^ les confonds aux miennes y en tels fuie t s les matières font communes , & cefl quelquefois induflrie de cacherfkfoiblejfefous degrads creditsiie requiers feulement au on s attende à la façon que ly donne ^ ^ quon vojepen ce quetem- ùrunte layjceu faire vn bon choix ^ ^rehauffer, -^ fecourir propre- ment parla difpojttion ^ la grâce l’inuention d’autruy.

Mais en tout cas iefais la dejcriptio de l’HiJloirc ou de laFable toute é ny ont autre employ qm d’ exprimer nuëmêt l’expérience dupaffê^^U diuerftê des euenemens humaine y nous reprefcntans infinis exemples à toutes fortes déformes. Si ie me fuis efiendu en quelques jujets pour eflre dignes à mon gré d’ eflre mieux connus^ilj en a mille que ie nay touche que fuperficiellcmentj me contentant de ne donner quvne atteinte dans le plus vif d*vn propos, afin quillaiffafl plufiofl defr de [oj que fatieté. Es bonnes chofes J’on peut quelquefois trop dire, ^ manquons fouuent plufiofl de iugement que defçauoir.Quefii’ayteucequi e fiant fignal deuoit eflre fceu, ou fi l’en ay mis quelque autre inutile qui de uoit eflre O’hmisjejpere me rendre excu fable ytant à caufe de la diuerftê des fènti- mensdes hommes {quiparoiflence quelvn approuue ordinairement ce uc t apure rejette ) que pour la foibleffie naturelle de s plus curieux (§f ahiles en laperqmfition des chofes, non feulement en ce qui regarde les euenemens particuliers qui font fouuent fort importans & exemplaire s ^ mais aufp en la connoiffancede tEflat des plus grandes polices.

Es F/ifloires que i emprunte ie ny ay rien méfié du mien, ^ les reuoye ftrlaconfiencedeceuxdequiie Icsprens. Que fi quelqu’un les trouue eftranges,iclepriedecroire quilen eftaffe:(^ defemblables au monde, veu hgrandnombre ^ U vm^tédes accidens humains» Car comme il n’y a