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fils mist en auant vne Loy par Laquelle le pere pourroit déshériter ses enfans, & admettre des estrangers à fa succession. Alex. d’Alex, liu. 6. chap. 10.

Ephores (qui vaut autant à dire comme Controolleurs), estoient entre les Lacedemoniens ces Magistrats tels qu estoient à Romeles Tribuns du peuple^qui estoient pour^T tenir en bride : & réprimer —i’insolence "L des Roys de Sparte.comme les Tribuns du peuplera Rome, des Consuls, llsfurent premieremétefleus j-o.-ànsapres la mort de —Lycuïgus au nombre-de cinq, T soubsle r-egne-.de Theoponipusypour ^" estre Ministres Sc Assesseurs des Roys, & lors qu’ils alíoienr dehors afin de rendre iaU’ust-ice audedansymaisdepuis.s’attribuans route authorité, ils-vindr et á telle licence que non seulement ilscontrool-loie-nt lés autres Magistrats, T maisauffile Ro.ynvesine, s’ingeran-s de-Tdy prescrire ce qu’il auoit à faire tantent. ernps-de-paixque de guerre. : Sc fut cette censuresiscuere qu’ils mirent en--Tàmande Archid-áme leur Roy pource.. qu’il a-uoir-eípouíé vne-femme de.petit.corsage, difàns qu’il neleur produiroit-que dés-Roitelets, & mesmes en emprif òiïnerétqueTqtiçs.vnsd emr’cux, eom->me. nous lisons de Paufanias, Agis Sc. aa-tr-cs : Etpour-monftrerleur authodté absolue,.auffi tost qu’ils-eftoiententrez en-cet office, ilscômandoientquëeha-cy n se.-.c©uppastla--barbe afìivd’accoiï-* .ft-umet vn chacun à obéît 58cdcrccognoistreleS-con-tteuenans. .Plutarq. ..esvies de Lycnr.gHe, d’-AgisïÇs--d’Agefilau-S ; —Rr

Ephorus Historien-de Cumée, dis— 1 Ji||UUiUà cipleauee-TheopompuS J dlsoccaçe,.a faiéì vn Epitome de— L’H-i » " stoir-e-d’Herodote^ck:a descritla guerre —Pelópoiinesiaqué diËternps d’Agis leieune-ycninronTan-dela. fondation de. .Rome. Sui-das-enfavìe; —’•"’

Ephraim seeondfilsde íóseph qssiT — ; ’^ri1^1111^ de>la —fille de : Puti~v phàf esv.la fee^ed’E’gypte, qui donna le


nom à l’y ne des Tributs d’-Isiáel 5 voité mesme à toutes les L2.1ignéesquiéstoiét comprises soubs— le Royaume d’Israël. Gencfi 41.

Ephrata villette’appellée : depuis LLpni ata Bct.hlehem. Foy Bethlehenv. Où fut enscuely Pvachcl femme de Iacob. Jofiphe liu, 1. chap. 18.

Ephyre Nymphe fille de TOcean XJ Sc de Thetis, de laquelle a esté appellée Ephyre cette ville située • au Peloponnese dicte depuis Corinthe, & de-présentCoranto^Foy Corinthe.

Epicharme Philosophe Syracufain, disciple de Pythagoras, grandement docte Si le premier a’utheur. de la Comédie, a escrit • quelques Commentaires de la nature des choses. & de la— Comédie ; Diog. Laercelìu. S. de la vie des Philosophes.

Epictete, Philos^he’sfî^T, —re" í nomme, natif de Hiera-poli en Phrygie, scrfd’Epaphrodite, familier de-Nerqn, & qui vesciit-iniques au temps de M. Antonin Empereur. Disoit quelapluípart des Philosophes, , ne festoient quedeparolle Sc nond’cf-fect.-llne donnoitquedeux’preccptes qu’il disoit rendre vh homme parfaict, exprimezen deux mots-Grecs Anechou cai apechtHyceftà dire, soussr-e -, —&t ; ab{kien.A.Geil, liu>ì : j, chap.i£)MÍiten-tcl-- • kvestime ôí’reueience ppursa probité 8c eruditi©n, queLUGÌanescrit qu’âpres > famoríTpnv-enditia-lanternc, qui : n’estoit que de terre’, 3000. drachmes— qui valent-^, — liu.4èlon la —supputation de Budée.

Épicure Philosophe athénien très-renommé, contemporain de Xenocrate & d’Aristote, & autheur de la secte qu’on appelle Epicurienne, qui estoit telle contre l’opinion du vulgaire. Il mettoit le fouverain bien en la volupté laquelle il disoit estre le principe & la fin d’une vie bien-heureuse ; mais non pas abfolument en cette volupté qui ne regarde que le chatoüillement