Page:Jules Barbier et Michel Carré - Faust (Livret d'opéra) - 1867.djvu/8

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FAUST, prenant le parchemin et se tournant vers Marguerite.
À toi fantôme adorable et charmant !…

(Il vide la coupe et se trouve métamorphosé en jeune et élégant seigneur. — La vision disparaît.)

MÉPHISTOPHÉLÈS.
Viens !
FAUST.
Je la reverrai ?
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Sans doute.
FAUST.
Quand ?
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Aujourd’hui.
FAUST.
C’est bien !
MÉPHISTOPHÉLÈS.
En route !
FAUST.
À moi les plaisirs,
Les jeunes maîtresses !
À moi leurs caresses !
À moi leurs désirs ! etc.
MÉPHISTOPHÉLÈS.
À toi la jeunesse,
À toi ses désirs,
À toi son ivresse,
À toi ses plaisirs ! etc.

(Ils sortent.)

FIN DU PREMIER ACTE.