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CHAPITRE X

Les villes du livre
(Lahore et Amritsar)


Déjà malade je vois l’Inde avec des yeux pessimistes. — L’orage de sable. — La tombe volée et les armes hypnotiques. — Le diamant le plus précieux de la terre. — Cabinet de toilette, cimetière et temple. — Je visite Lahore à éléphant. — La Veuve virginale. — La Fontaine immortelle. — La religion de la paresse. — Les Templiers d’Asie. — Le Dieu-Livre et le vol scriptural des Colombes.

I

Déjà, malade je vois l’Inde avec des yeux pessimistes.

Lorsque j’arrive dans la nuit, pas de voiture, rien que des espèces de chars incommodes, prêts à se renverser ou à se rompre, à un seul cheval ; et le cheval ne veut pas marcher, prend peur aux arbres et aux pierres du chemin.

L’hôtel de Lahore, où j’échoue, est bâti sur le patron des autres hôtels de l’Inde ; une rotonde au centre et, sur le côté, deux longues ailes très basses,