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épreuves dans les stations qui ont été favorisées par le temps.

Nous donnons ici une vue de l’instrument (voir la Planche) et rappelons la description donnée à l’Académie (séance du 6 juillet 1874).

J’ai l’honneur de présenter à l’Académie un spécimen des photographies obtenues avec un instrument dont j’ai fait connaître le principe au sein de la Commission du passage de Vénus, le 15 février 1873[1], et que j’ai pu réaliser tout récemment.

Je disais dans la Note à cette occasion :

On sait que l’observation des contacts doit jouer un grand rôle dans l’observation du passage de Vénus.

Cette observation doit se faire optiquement, et présente des difficultés toutes spéciales. On comprend donc tout l’intérêt qu’il y aurait à obtenir photographiquement ces contacts ; mais les méthodes photographiques ordinaires ne peuvent conduire à ce but, car il faudrait être prévenu de l’instant précis où ce contact va se produire pour prendre la photographie du contact, et c’est la méthode optique, avec les incertitudes qu’elle comporte, qui seule pourrait le donner. J’ai eu la pensée de prendre au moment où le contact va se produire une série de photographies à intervalles de temps très-courts et réguliers, de manière que l’image photographique de ce contact suit nécessairement comprise dans la série, et donne en même temps l’instant précis du phénomène.

C’est par l’emploi d’un disque tournant que j’ai pu résoudre la question.

  1. Comptes rendus, t. LXXVII, p. 667.