Aller au contenu

Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/264

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
264
l’île mystérieuse.

« Je savais bien que ce n’était qu’une farce ! s’écria Pencroff, mais voilà un des farceurs qui payera pour les autres ! »

Le marin, épaulant son fusil, ajusta rapidement un des singes, et fit feu. Tous disparurent, sauf l’un d’eux, qui, mortellement frappé, fut précipité sur la grève.


Le singe, mortellement frappé…

Ce singe, de haute taille, appartenait au premier ordre des quadrumanes, on ne pouvait s’y tromper. Que ce fût un chimpanzé, un orang, un gorille ou un gibbon, il prenait rang parmi ces anthropomorphes, ainsi nommés à cause de leur ressemblance avec les individus de race humaine. D’ailleurs, Harbert déclara que c’était un orang-outang, et l’on sait que le jeune garçon se connaissait en zoologie.