Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/288

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
288
l’île mystérieuse.


Jup passait une partie de son temps à la cuisine. (Page 285.)

Avant que la froide saison reparût, les soins les plus assidus furent donnés également à la culture des plantes sauvages qui avaient été transplantées de la forêt sur le plateau de Grande-Vue. Harbert ne revenait guère d’une excursion sans rapporter quelques végétaux utiles. Un jour, c’étaient des échantillons de la tribu des chicoracées, dont la graine même pouvait fournir par la pression une huile excellente ; un autre, c’était une oseille commune, dont les propriétés anti-scorbutiques n’étaient point à dédaigner ; puis, quelques-uns de ces précieux tubercules qui ont été cultivés de tout temps dans l’Amérique méridionale, ces pommes de terre, dont on compte aujourd’hui plus de deux cents espèces. Le potager, maintenant bien entretenu, bien arrosé, bien défendu contre les