Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/521

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
521
le secret de l’île.


« Dans quelques instants, murmura Gédéon Spilett… » (Page 524.)

à savoir si les forêts du Far-West ne renfermaient pas quelque habitation. Notre exploration a un double but, Pencroff. Si, d’une part, nous devons châtier le crime, de l’autre, nous avons un acte de reconnaissance à accomplir !

— Voilà qui est bien parlé, monsieur Cyrus, répondit le marin. M’est avis, toutefois, que nous ne trouverons ce gentleman que s’il le veut bien ! »

Et, vraiment, Pencroff ne faisait qu’exprimer l’opinion de tous. Il était probable que la retraite de l’inconnu ne devait pas être moins mystérieuse qu’il ne l’était lui-même !

Ce soir-là, le chariot s’arrêta à l’embouchure de la rivière de la Chute. La couchée fut organisée suivant la coutume, et on prit pour la nuit les précautions