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l’île mystérieuse.

Pencroff vint en rampant à l’orifice du couloir. (Page 55.)

retournait sur sa couche de sable, donnant à peine une vague attention à cette lutte des éléments. Parfois, ses yeux, appesantis par la fatigue, se fermaient un instant, mais quelque rapide pensée les rouvrait presque aussitôt.

Cependant, la nuit s’avançait, et il pouvait être deux heures du matin, quand Pencroff, profondément endormi alors, fut secoué vigoureusement.

« Qu’est-ce ? » s’écria-t-il, en s’éveillant et en reprenant ses idées avec cette promptitude particulière aux gens de mer.

Le reporter était penché sur lui, et lui disait :

« Écoutez, Pencroff, écoutez ! »

Le marin prêta l’oreille et ne distingua aucun bruit étranger à celui des rafales.