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l’île mystérieuse.


Le Nautilus s’enfonçant peu à peu… (Page 582.)

chantier. Dans ces occasions-là, et en bougonnant, il faisait — par colère — l’ouvrage de six hommes.

Toute cette saison d’été fut mauvaise. Pendant quelques jours, les chaleurs étaient accablantes, et l’atmosphère, saturée d’électricité, ne se déchargeait ensuite que par de violents orages qui troublaient profondément les couches d’air. Il était rare que des roulements lointains du tonnerre ne se fissent pas entendre. C’était comme un murmure sourd, mais permanent, tel qu’il se produit dans les régions équatoriales du globe.

Le 1er  janvier 1869 fut même signalé par un orage d’une violence extrême, et la foudre tomba plusieurs fois sur l’île. De gros arbres furent atteints par le