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Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/600

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l’île mystérieuse.

nuage de fumée et de cendres se confondait avec les vapeurs du ciel, amassées au-dessus de l’île. De grands coups de tonnerre éclataient et se confondaient avec les grondements de la montagne. De sa bouche s’échappaient des roches ignées qui, projetées à plus de mille pieds, éclataient dans la nue et se dispersaient comme une mitraille. Le ciel répondait à coups d’éclairs à l’éruption volcanique.


La position n’était plus tenable…

Vers sept heures du matin, la position n’était plus tenable pour les colons, qui s’étaient réfugiés à la lisière du bois de Jacamar. Non-seulement les projectiles commençaient à pleuvoir autour d’eux, mais les laves, débordant du lit du creek Rouge, menaçaient de couper la route du corral. Les premiers rangs d’arbres