terdamois, autant s’était-elle montrée
généreuse envers le guerrier batave.
Après deux heures d’entretien qui
nous parurent deux minutes, et pendant
lesquelles nous ne cessâmes de
nous plonger dans une mer de volupté,
nous prîmes nos mesures pour nous
voir fréquemment en secret, sans que
le Régent pût s’apercevoir de notre
intimité.
Dès que l’Officier se fut retiré, je regagnai le plus doucement possible mon appartement ; les douces fatigues que je venais d’essuyer me procurèrent un sommeil profond qui ne fut troublé que par des images agréables et analogues à la scène qui l’avait précédé. L’espèce de régime auquel le délabrement du physique de M. van Vlieten m’avait réduit, augmentait encore à mes yeux le prix des plaisirs que l’Officier m’avait fait goûter ; il m’en devint encore plus cher, et je soupirais déjà après le moment qui nous réunirait une seconde fois.
Ce moment tant désiré revint ; le jour