Aller au contenu

Page:Julie Philosophe, 1886.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 142 —


mes bras et celui de mon amant, mais cette différence se fit encore mieux sentir dans un certain endroit que le lecteur devinera aisément. Le modèle qui m’occasionnait d’aussi agréables sensations était d’une taille bien plus épaisse que celui de Dupuis, et il s’exprimait avec une énergie que je ne connaissais pas dans ce dernier. Je réfléchissais à tout cela autant que ma situation pouvait me le permettre, lorsque j’entendis quelque bruit près de moi, et en même temps un mouvement comme d’une main qui s’appesantissait sur celui qui partageait ma couche ; ce mouvement redoubla, et bientôt cette main qui m’atteignit assez rudement, ne me laissa pas douter que ce ne fut un tiers à qui nos amoureux ébats ne plaisaient point, et qui voulait les faire cesser ; on peut juger si cet incident interrompit la lutte dans laquelle nous étions engagés. Cependant je m’étais mise sur mon séant pour riposter aux gourmades dont j’étais principalement assaillie. En étendant les bras je