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ment plus durable ; il me remit les lettres dont il m’avait parlé, ainsi qu’un bon effet de six mille francs que je devais toucher à mon arrivée à Paris. Je fus sensible comme je le devais à ce nouveau trait de générosité de sa part ; j’avais en outre à peu près quatre mille francs, sans compter une superbe garde-robe et différents effets de prix ; ainsi je me voyais propriétaire d’une petite fortune dont je me proposais de faire un bon usage. Le jour suivant je me mis en route pour Douvres ; je m’y embarquai sur le paquebot qui va régulièrement de ce port à Calais, et en moins de huit heures j’arrivai dans cette dernière ville.


Julie philosophe, vignette fin de chapitre
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