qui vont résulter de cette nouvelle lutte.
Il me semble aussi que les Belges ont
poussé les choses à l’excès, et qu’ils ont
porté trop loin un enthousiasme que
mon habit ne m’empêche point d’appeler
fanatique. L’esprit qui les a portés à
cette insurrection me paraît bien différent
de celui qui a opéré en France une
révolution que le despotisme des ministres,
l’orgueil et la hauteur des nobles,
l’oppression et l’état de misère du peuple
avaient rendue si nécessaire.
Les manières de l’ermite, la pureté, l’élégance de son langage, jointes à la solidité de ses réflexions qui annonçaient un homme instruit, me firent juger que ce n’était point une personne du commun, et le fond de tristesse qui régnait sur sa physionomie, quoique calme en apparence, me donna à croire que c’était une suite de malheurs plutôt qu’une vocation décidée ou la médiocrité de sa fortune, qui l’avait porté à embrasser un genre de vie qui doit toujours beaucoup coûter à l’homme, s’il