Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 1.djvu/129

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quatre, à cinq, à dix, à vingt, et alla jusqu’à cent ; mais plus il y avait de gardiens, plus le champ était pillé. À la fin, le maître fit cette réflexion : « Puisque ces surveillants ne gardent nullement le champ, il faut, par un moyen habile, empêcher qu’on ne le ravage, »

Il prit aussitôt des gerbes de riz et les leur donna lui-même de sa propre main. Ceux-ci, honteux de leur conduite, cessèrent de voler les grains, et le reste de la récolte fut sauvé.

(Extrait du livre intitulé : Ta-fa-kou, ou le grand tambour de la loi, partie II.)