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LI

LE CRÉANCIER ET SON DÉBITEUR.

(De ceux qui sont aveuglés par la cupidité.)


Il y avait un marchand qui avait prêté à un autre homme un demi-Souvarn’a. Un temps fort long s’étant écoulé sans que le débiteur le remboursât, il alla le trouver. Mais comme il y avait un grand fleuve devant la maison de ce dernier, il paya deux Souvarn’as pour passer à l’autre rive. N’ayant point trouvé son débiteur, il re-