Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/122

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point chercher une multitude d’auxiliaires ? Ces bois secs sont fort nombreux et vous êtes tout seul ! Comment pourrez-vous leur tenir tête ?

— Quoique mes ennemis soient nombreux, lui repartit le feu, mes seules forces suffisent pour leur résister ; je n’ai pas besoin de partisans ni d’auxiliaires. »

Ce conte renferme un sens profond ; il veut dire que le feu des passions n’a pas besoin d’auxiliaires, et suffit seul pour détruire les hommes.

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Ta-fang-tong-ta-tsi-king, livre IX.)