Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/124

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du milieu de ses branches, faire sortir des feuilles de manguier, ce seraient là des choses extraordinaires ; mais peut-être que ces métamorphoses seraient encore possibles. Quant aux reliques de l’Honorable du siècle, on ne pourrait jamais en obtenir. Si, avec des poils de tortue[1], on fabriquait un vêtement d’une beauté merveilleuse, et qu’on pût s’en revêtir en hiver, on pourrait alors chercher des reliques du Bouddha.

Si des mouches et des cousins pouvaient, avec leurs pattes, construire un pavillon ou un palais d’une solidité à toute épreuve,

  1. Les Chinois figurent dans leur Encyclopédie une tortue fabuleuse, avec une queue de longs poils verts. (Dictionn. P’ing-tseu-loui-pien, livre CCXXII, fol. 27.)