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Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/200

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LE VILLAGE DE KIANG.


Le pied du soleil s’abaisse lentement vers la terre, | et des montagnes de nuages rouges empourprent l’occident. | Dans la cabane isolée, les coqs poussent des cris confus, | en voyant un étranger qui arrive de mille lis.

Ma femme et mes enfants ; étonnent de me voir vivant, | et, revenus de leur sur-