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bien m’appuyer auprès du Thaï-ssé (du premier ministre) ; de toute ma vie je n’oublierai cet immense bienfait. »
Liu-pou continua de boire, en riant et en faisant éclater les transports de sa joie.
Wang-yun congédia toutes les personnes de sa suite, et ne garda que quelques jeunes servantes pour faire l’office d’échansons.
« Qu’on appelle ma fille, dit alors Wang-yun, afin qu’elle boive à la santé du général. »
Quelques instants après, deux servantes vêtues de bleu amenèrent Tiao-tchan devant les convives.
Liu-pou demanda qui elle était.
« C’est ma fille Tiao-tchan. Comme je n’ai rien à vous offrir pour vous témoigner