Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/260

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Le lendemain, vers la sixième heure, on vint annoncer l’arrivée du premier ministre, Wang-yun alla le recevoir revêtu de ses habits de cérémonie, et se prosterna deux fois devant lui. Quand Tong-tcho fut descendu de son char, une centaine de lanciers et de cuirassiers l’escortèrent jusque dans la salle et se rangèrent sur deux lignes. Leur armure était blanche comme la neige et brillante connue la rosée de printemps. Wang-yun se prosterna deux fois devant lui. Tong-tcho lui présenta la main pour le relever et le fit asseoir à sa droite.

« Seigneur, lui dit Wang-yun, la vertu de Votre Excellence est si grande et si sublime, qu’elle efface celle de I-in et de Tcheou-kong, ces héros de l’antiquité. »