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LXXIX

LE ROI ET L’ÉLÉPHANT.

(Il faut veiller sur sa bouche[1].)


Il y avait jadis un roi qui possédait un grand éléphant, courageux et propre aux combats. Sa force était telle, qu’il aurait vaincu cinq cents petits éléphants. Un jour le roi leva des troupes et voulut combattre un prince rebelle. Il fit couvrir l’éléphant

  1. Ici cette expression s’applique à la trompe de l’éléphant, et, plus bas, à la circonspection dans les paroles.