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LXXXVI

L’HOMME RICHE ET LES VRAIES PERLES.

(On n’obtient rien sans peine.)


Il y avait jadis un maître de maison qui était extrêmement riche. Il possédait toute sorte de choses précieuses, à l’exception des vraies perles[1]. Il ne pouvait s’en consoler.

  1. Le texte porte Tch’i-tchin-tchou, expression qui répond, dans le Si-yu-ki, au mot sanscrit Padmarâga, rubis. Il est évident qu’il n’est point question ici de rubis, puisque ce maître de maison, pour obtenir ce qui lui manque, va chercher dans la mer des huîtres à perles.