Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/96

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à la violence de sa colère, il s’est attiré le malheur et s’est brisé le corps. Moi qui étais douée d’une grande pénétration, j’ai trouvé mon salut dans mon propre pays. J’ai vaincu sa haine, et mon cœur a été rempli de joie. Vous aviez beau vous enorgueillir de votre force, vous étiez aussi stupide que méchant, et quand vous auriez eu la puissance de cent mille dragons ou éléphants, elle n’aurait pas tenu contre ma finesse et mon intelligence. Si l’on examine la victoire due à ma prudence, on reconnaît qu’avec la seizième partie (de cette qualité), j’ai vaincu et détruit le Faucon gris. »

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Fa-youen-tchou-lin, livre LXV.)