Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/149

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de loi. Quoi qu’il en soit, le gouverneur a dit que cette peinture renfermait un mystère important ; il fallait bien qu’il eût de solides raisons pour parler ainsi. Pour moi, si je n’éclaircis point cette affaire, je compromets pour toujours ma réputation. »

Chaque jour, au sortir du tribunal, il prenait la peinture ; il s’amusait à l’examiner pendant des heures entières, et s’épuisait en vaines conjectures. Plusieurs jours s’écoulèrent ainsi sans qu’il pût venir à bout de cette énigme, dont la solution le tourmentait jour et nuit.

Mais le ciel avait décidé que l’explication, si impatiemment désirée, viendrait se présenter d’elle-même ; et bientôt un accident fort ordinaire vint révéler ce secret qui