Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/153

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décision conforme aux volontés que j’exprime ici, Chen-chu lui offrira les mille pièces d’or, pour lui témoigner sa reconnaissance.

« Moi, le vieux gouverneur Ni, j’ai tracé ces dispositions de ma propre main : telle année, tel mois, tel jour ; scellé de mon cachet. »

Or, le portrait de famille avait été exécuté, par ordre du gouverneur, à l’époque où il venait d’entrer dans sa quatre-vingt-unième année, et où son jeune fils venait d’avoir douze mois accomplis.

Dès que le seigneur Teng eut vu qu’il s’agissait de mille pièces d’or, il ne put se défendre d’une joie secrète, en songeant que cette somme devait être la récompense de son adresse et de sa sagacité. C’était, comme